Ergothérapeutes 7 astuces incontournables pour des consultations patients percutantes

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En tant qu’ergothérapeute, ou simplement en tant qu’individu soucieux du bien-être de vos proches, vous vous êtes sûrement déjà posé la question : comment instaurer une véritable connexion avec quelqu’un qui a besoin d’aide ?

Comment déverrouiller les portes de la confiance et du progrès, surtout quand les mots semblent parfois manquer ou que la situation est complexe ? J’ai toujours été fascinée par cette alchimie unique qui se crée lors d’une consultation.

Ayant moi-même accompagné de nombreux patients tout au long de mon parcours professionnel, j’ai pu constater à quel point la communication n’est pas qu’une simple transmission d’informations, mais un art délicat, une danse subtile entre l’écoute active et le conseil bienveillant.

Ce que j’ai appris au fil des ans, c’est que derrière chaque plan de traitement, chaque exercice proposé, il y a une personne unique avec ses peurs, ses espoirs, ses résistances, et surtout, son propre rythme.

Et c’est là que l’ergothérapeute, armé d’une écoute profonde, d’une intuition affûtée et de techniques de conseil éprouvées, peut faire toute la différence.

Loin des formules toutes faites, il s’agit d’une approche profondément humaine et personnalisée. Avec l’évolution rapide de nos modes de vie et l’intégration croissante des outils numériques dans le suivi thérapeutique – pensons à la télérééducation qui est devenue si présente – les techniques de dialogue se réinventent.

Ce n’est plus seulement une question de « quoi dire », mais surtout de « comment le dire » pour vraiment toucher l’autre, le motiver intrinsèquement, et le rendre pleinement acteur de sa propre rééducation, y compris à distance.

Découvrons ensemble précisément comment affiner cet art de la conversation thérapeutique, afin de bâtir des relations solides et d’optimiser chaque accompagnement.

Je vais tout vous expliquer en détail !

Déchiffrer les messages cachés : L’art de l’écoute active et du non-verbal

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Plus qu’entendre : se connecter vraiment

Ah, l’écoute ! On pense souvent savoir écouter, n’est-ce pas ? Mais en tant qu’ergothérapeute, j’ai rapidement compris que l’écoute active va bien au-delà de la simple perception des mots.

C’est une immersion totale dans l’univers de l’autre, une volonté sincère de capter non seulement ce qui est dit, mais aussi ce qui se cache derrière les silences, les hésitations, les soupirs.

C’est une posture où l’on met de côté ses propres pensées, ses jugements, ses envies de “solutionner” tout de suite, pour laisser toute la place à l’autre.

Je me souviens d’une dame, Madame Dubois, qui venait pour des douleurs chroniques. Au début, elle me listait ses symptômes de manière très factuelle. Mais en l’écoutant activement, en la regardant vraiment, j’ai perçu une lassitude, une forme de désespoir dans son regard et sa posture.

Plutôt que de me lancer dans un plan d’action immédiat, je lui ai simplement dit : “Je sens que ce quotidien pèse lourdement sur vos épaules, Madame Dubois.” Ses yeux se sont remplis de larmes, et elle a enfin pu exprimer toute la charge émotionnelle qui accompagnait sa douleur physique.

C’est à ce moment-là que la vraie connexion a commencé. L’écoute active, c’est ce cadeau de présence que l’on offre, un espace où l’autre se sent enfin compris et reconnu dans sa globalité.

C’est vraiment la première étape, indispensable, pour bâtir une relation thérapeutique solide.

Le langage silencieux du corps et de l’âme

Le corps, vous savez, est un livre ouvert. Surtout quand les mots peinent à sortir ou que les émotions sont trop fortes pour être formulées clairement.

La communication non-verbale représente une part colossale de nos échanges, bien plus que ce que l’on imagine. Les expressions faciales, les gestes, la posture, le regard, la distance que l’on maintient…

tout parle. Personnellement, j’ai appris à affûter mon regard pour déceler ces signaux. Est-ce que le patient se recroqueville quand on aborde un sujet sensible ?

Ses mains sont-elles serrées, signe de tension ? Son regard est-il fuyant ou, au contraire, cherche-t-il le mien avec insistance ? Une fois, un jeune homme, assez taiseux, me racontait sa journée.

Ses mots étaient neutres, mais il triturait sans cesse l’ourlet de son T-shirt, le dos légèrement voûté. J’ai alors commenté son geste : “Je remarque que vos mains sont très occupées…

Est-ce que quelque chose vous préoccupe ?” Il a lâché un soupir et a enfin pu parler de l’angoisse qu’il ressentait face à son avenir. C’est magique, ce que le corps peut nous dire quand on prend le temps d’observer sans juger.

Adapter notre propre langage corporel, par exemple en mimant subtilement certains gestes (l’effet “caméléon”), peut aussi créer un lien puissant et inconscient avec l’autre, le mettant plus à l’aise.

C’est une danse subtile qui demande de la pratique, mais qui est tellement enrichissante !

Cultiver la confiance : le terreau fertile de la progression

Créer un espace de sécurité et d’authenticité

La confiance… Ah, la confiance ! C’est le fondement de toute relation humaine épanouie, et encore plus en thérapie.

Sans elle, rien de durable ne peut se construire. J’ai toujours comparé ça à une maison : on ne peut pas construire le toit avant d’avoir des fondations solides.

Et ces fondations, c’est la confiance que le patient place en nous. Mais comment la bâtir, cette confiance, surtout quand la personne arrive avec son lot de peurs, de doutes, et parfois même de mauvaises expériences passées ?

Pour moi, cela passe avant tout par la création d’un espace où l’on se sent en sécurité, un lieu sans jugement où tout peut être dit. C’est offrir une écoute inconditionnelle, un regard positif, quelles que soient les difficultés, les résistances ou les imperfections.

C’est aussi être congruent, c’est-à-dire que nos paroles, nos actions et nos émotions doivent être en accord. Si je dis que je suis là pour aider mais que mon attitude trahit de l’impatience, la confiance ne s’installera jamais.

Mes patients ont besoin de sentir que je suis authentique, que je suis une personne réelle, avec mes émotions aussi, mais que ma présence est stable et bienveillante.

C’est dans cette authenticité que naît la sécurité, et avec elle, la possibilité de s’ouvrir.

Transparence et respect : les piliers de la relation

Pour qu’une relation de confiance s’épanouisse, la transparence et le respect sont absolument non négociables. Imaginez-vous chez un professionnel qui ne vous explique rien, qui prend des décisions pour vous sans vous consulter.

On se sentirait vite infantilisé, non ? C’est pourquoi j’insiste toujours sur l’importance de donner des informations claires et précises, en adaptant mon langage au patient, à ses capacités de compréhension et à son vécu.

Pas de jargon, pas de secrets. Je me souviens d’un patient qui avait un traitement assez complexe. Au lieu de simplement lui donner la liste des exercices, je lui ai pris le temps d’expliquer *pourquoi* chaque exercice était important, *comment* il agissait sur son corps, et quels bénéfices concrets il pouvait en attendre.

Il m’a dit plus tard : “C’est la première fois qu’on me parle comme un adulte, comme un partenaire.” Ce sentiment d’être respecté, de participer activement à son propre parcours, est un puissant moteur de confiance.

Le respect, c’est aussi reconnaître l’autonomie du patient, ses choix, même s’ils ne correspondent pas toujours à nos attentes initiales. C’est une alliance, une collaboration, pas une imposition.

Et je suis convaincue que c’est en honorant ces principes que l’on construit les relations les plus solides et les plus fructueuses.

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Allumer l’étincelle : les secrets de la motivation intrinsèque

Comprendre les ressorts du changement

La motivation… C’est un peu le Graal de l’accompagnement, n’est-ce pas ? On aimerait tant que nos patients soient toujours à 100 % motivés, mais la réalité est souvent plus nuancée.

Ce que j’ai appris, c’est que la motivation n’est pas une interrupteur qu’on allume ou qu’on éteint. C’est un processus complexe, souvent teinté d’ambivalence.

Beaucoup de mes patients, au fond d’eux, veulent changer, améliorer leur situation, mais des peurs, des habitudes bien ancrées, ou simplement le poids de la tâche, les retiennent.

C’est là qu’intervient l’entretien motivationnel, une approche que j’adore. Elle ne consiste pas à “convaincre” le patient, mais plutôt à l’aider à explorer ses propres raisons de changer, à faire émerger ses arguments, ceux qui viennent de lui et qui ont donc beaucoup plus de force.

Je me rappelle une jeune femme qui devait reprendre une activité physique après un accident. Elle me disait : “Je sais que je devrais faire du sport, mais j’ai la flemme, je n’y arrive pas.” Au lieu de la pousser, je l’ai invitée à me raconter ce qu’elle aimerait pouvoir refaire si elle retrouvait sa pleine forme.

Elle a parlé de danser, de jouer avec ses neveux… Ces images, ces désirs profonds, c’étaient ses vrais moteurs. Mon rôle a été de l’aider à les verbaliser, à les rendre concrets.

Transformer les hésitations en leviers d’action

Quand un patient exprime de l’ambivalence, c’est souvent un signe qu’il est sur le point de bouger, mais qu’il a besoin d’aide pour franchir le pas. C’est comme être devant une porte, on sait qu’on veut l’ouvrir, mais on ne sait pas quelle clé utiliser.

Mon travail est de l’aider à trouver cette clé. Une technique que j’utilise fréquemment, c’est la “balance décisionnelle”. On prend une feuille, et on liste ensemble les avantages et les inconvénients de ne rien changer, puis les avantages et les inconvénients du changement.

Souvent, la simple visualisation de ces points, exprimés par le patient lui-même, suffit à faire pencher la balance. Il ne s’agit pas de minimiser ses craintes, mais de les reconnaître, de les valider, et de les placer dans une perspective plus large.

Un jour, un patient hésitait à s’engager dans une rééducation longue et exigeante pour une épaule. Ses réticences étaient fortes : la peur de la douleur, le manque de temps.

J’ai écouté attentivement toutes ses préoccupations, puis je lui ai demandé ce qu’il perdrait s’il ne faisait rien. Il a parlé de son jardin, de ses petits-enfants qu’il ne pouvait plus porter.

C’est en se reconnectant à ces valeurs essentielles qu’il a trouvé la force de s’engager. Mon rôle n’est pas de lui donner la solution, mais de l’éclairer sur son propre chemin, de le guider vers ses propres ressources pour qu’il devienne l’acteur principal de sa guérison.

Une approche sur mesure : s’adapter à chaque parcours unique

Du jeune au moins jeune : personnaliser l’échange

Chaque individu est un monde, avec son histoire, ses craintes, ses espoirs, ses particularités. On ne communique pas de la même manière avec un enfant qu’avec un adolescent, un jeune adulte ou une personne âgée.

En tant que professionnelle, je suis sans cesse en train d’adapter mon approche. Avec les enfants, il faut souvent passer par le jeu, par des histoires, par un langage simple et imagé pour capter leur attention et les motiver.

Avec les personnes âgées, c’est une toute autre paire de manches ! Il faut être particulièrement attentif aux troubles auditifs ou visuels, éviter d’infantiliser le discours, parler clairement, mais sans crier, et surtout, respecter leur rythme.

Je me souviens d’une dame de 90 ans, très lucide, mais qui avait du mal à entendre. Au lieu de me pencher trop près d’elle et de parler fort, je me suis assise à sa hauteur, en veillant à ce qu’elle puisse voir mes lèvres, et j’ai articulé distinctement, avec des phrases courtes.

Elle m’a souri : “Merci de me parler normalement, on me crie dessus trop souvent !” C’est dans ces petits ajustements, dans cette considération de l’autre dans sa spécificité, que se crée une communication vraiment efficace et respectueuse.

Dépasser les barrières : culture, langage et spécificités

작업치료사의 환자 상담 기법 - Prompt 1: The Art of Active Listening and Non-Verbal Communication**

Mais les adaptations ne s’arrêtent pas à l’âge. Elles touchent aussi la culture, le langage, et les spécificités individuelles. Nous vivons dans une société de plus en plus diverse, et il est crucial de reconnaître que chaque culture a sa propre manière d’aborder la santé, la douleur, la relation d’aide.

Parfois, une simple question sur les habitudes de vie ou les croyances peut ouvrir des portes insoupçonnées et éviter des malentendus. Il m’est arrivé d’accompagner des personnes issues de cultures où le contact visuel direct est perçu comme un signe d’agression, alors que pour nous, il est un signe d’écoute.

J’ai dû apprendre à ajuster mon regard, à adopter des postures plus ouvertes, à utiliser des gestes plus doux. C’est un apprentissage constant, un chemin d’humilité où l’on se remet en question pour mieux rejoindre l’autre.

Et quand la barrière de la langue est présente, même si le français est ma langue, la capacité à simplifier, à utiliser des supports visuels, ou même à faire appel à un interprète si nécessaire, devient primordiale.

L’objectif, c’est toujours de s’assurer que le message est bien reçu et compris, que le patient se sente écouté et respecté, peu importe ses origines ou ses particularités.

Car au fond, l’humanité de la relation prime sur tout.

Facteur de Communication Impact sur la Relation Thérapeutique Conseils Pratiques du Blogueur
Écoute Active Crée un sentiment de compréhension profonde et de validation chez le patient, renforçant la confiance. Pratiquer la “non-interruption”, reformuler les propos du patient pour s’assurer de bien comprendre, accorder une attention totale.
Communication Non-Verbale Permet de déceler les émotions non exprimées verbalement et d’établir un climat de soutien émotionnel. Observer la posture, les expressions faciales, les gestes, le regard. Adapter sa propre posture pour favoriser l’ouverture.
Empathie Favorise l’adhésion au traitement et améliore l’efficacité des soins en montrant au patient qu’il est compris. Se mettre à la place de l’autre “comme si”, sans fusionner. Nommer les émotions du patient.
Transparence Renforce la confiance en informant clairement le patient sur son parcours de soins et en respectant son autonomie. Expliquer clairement les objectifs, les étapes du traitement et les choix possibles. Éviter le jargon médical.
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L’alliance à l’ère numérique : maintenir le lien à distance

Quand l’écran ne fait pas écran

L’arrivée de la télérééducation et des consultations à distance, surtout avec les événements récents, a bouleversé nos pratiques, n’est-ce pas ? Au début, je dois avouer que j’étais un peu sceptique.

Comment recréer cette alchimie, cette connexion humaine si essentielle, à travers un écran ? J’avais peur que la communication soit déshumanisée, que le non-verbal soit perdu, que mes patients se sentent seuls.

Et pourtant, avec le temps et l’expérience, j’ai découvert que c’était tout à fait possible, à condition d’y mettre du cœur et d’adapter nos techniques.

L’écran ne doit pas devenir un mur, mais plutôt une fenêtre. J’ai appris à accentuer mes expressions faciales, à utiliser des gestes plus explicites, à parler avec encore plus de chaleur dans ma voix pour compenser la distance physique.

Je fais des pauses plus fréquentes, je reformule davantage pour m’assurer que le message passe bien. Le défi est de taille, mais les bénéfices pour les patients, notamment ceux qui sont isolés géographiquement ou dont la mobilité est réduite, sont immenses.

C’est une autre facette de l’adaptabilité, une preuve que l’humain trouve toujours un chemin pour se connecter, même avec l’aide de la technologie.

Les outils connectés au service de l’humain

Au-delà de la simple visioconférence, la télérééducation nous offre une panoplie d’outils connectés qui, bien utilisés, peuvent réellement enrichir l’accompagnement.

Des applications dédiées aux exercices personnalisés, des capteurs de mouvement pour suivre les progrès, des plateformes sécurisées pour échanger des informations…

c’est un véritable écosystème qui se dessine ! J’ai une patiente, une jeune sportive, qui vit à la campagne et ne peut pas venir au cabinet aussi souvent qu’elle le voudrait.

Grâce à une application de télérééducation, je peux lui envoyer ses exercices quotidiens, elle enregistre ses progrès, et nous faisons des points réguliers en visioconférence.

Elle se sent autonome, responsable de son programme, et cela a considérablement renforcé sa motivation intrinsèque. Bien sûr, il faut s’assurer que le patient est à l’aise avec ces outils, lui expliquer pas à pas comment les utiliser, et toujours veiller à ce que la technologie reste un moyen au service de l’humain, et non l’inverse.

L’objectif, ce n’est pas de remplacer la relation, mais de la prolonger, de la rendre plus flexible et accessible. Et, croyez-moi, voir la fierté dans les yeux de mes patients quand ils réussissent à utiliser ces outils et à progresser, même à distance, est une immense satisfaction !

Gérer les vagues : comprendre et accompagner les résistances

Accueillir les refus sans jugement

Il y aura toujours des moments où, malgré toute notre bienveillance et notre expertise, un patient exprime des doutes, des hésitations, voire un refus catégorique.

Et c’est normal ! Nous sommes humains, et le changement, même positif, est souvent effrayant. Mon premier réflexe, quand je suis confrontée à une résistance, c’est d’abord de ne surtout pas juger.

Le jugement coupe court à toute communication et détruit la confiance que l’on a patiemment bâtie. Au lieu de ça, j’essaie d’accueillir ce refus comme une information précieuse.

Ce n’est pas un échec, c’est une opportunité de comprendre ce qui se passe réellement. Je me souviens d’un monsieur qui refusait obstinément un type d’exercice pourtant essentiel pour sa rééducation.

Au lieu d’insister, je lui ai demandé ce qui le préoccupait avec cet exercice en particulier. Il m’a avoué qu’il avait peur de la douleur et qu’une ancienne expérience l’avait traumatisé.

Cette peur, je l’ai reconnue, je l’ai validée. “Je comprends que cela vous angoisse, c’est légitime d’avoir cette appréhension.” Simplement reconnaître son émotion a fait toute la différence.

C’est souvent quand on se sent écouté et compris dans ses peurs que l’on peut commencer à les dépasser.

L’art de la reformulation et de la co-construction

Face à la résistance, la reformulation est un outil en or, vraiment. Elle permet de montrer au patient qu’on l’a bien entendu, de clarifier ses propos et de lui donner l’opportunité de compléter ou rectifier.

Par exemple, si un patient dit : “Je ne suis pas sûr de pouvoir suivre tout ce programme, c’est trop pour moi”, je pourrais reformuler en disant : “Si je comprends bien, vous avez l’impression que la charge de travail est trop lourde et vous vous inquiétez de ne pas réussir à tout faire, c’est bien ça ?” Souvent, cette reformulation permet au patient de se sentir vraiment entendu et de préciser sa pensée.

Ensuite vient la co-construction. Je ne suis pas là pour imposer un plan, mais pour le bâtir avec lui. Je l’invite à trouver des solutions, à imaginer des alternatives, à ajuster le programme à son rythme et à ses possibilités.

“Qu’est-ce qui, selon vous, serait le plus facile à mettre en place cette semaine ?”, “Comment pourrions-nous adapter cet exercice pour qu’il soit plus confortable pour vous ?” En lui donnant le pouvoir d’être acteur de sa thérapie, on transforme la résistance en collaboration.

C’est un peu comme un guide de montagne : je connais le chemin, mais c’est le randonneur qui choisit son pas, et ensemble, nous atteignons le sommet, chacun à sa manière.

Et c’est là toute la beauté de notre métier.

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À la fin de cet article

Voilà, chers lecteurs, nous arrivons au terme de cette exploration passionnante sur l’art subtil de la communication et de la relation humaine. J’espère sincèrement que ces réflexions, tirées de mon parcours en ergothérapie et de mes expériences quotidiennes, vous auront apporté un éclairage nouveau. Se connecter véritablement à l’autre, déchiffrer les messages non-verbaux, cultiver la confiance, allumer la flamme de la motivation intrinsèque et accompagner les résistances avec bienveillance, sont autant de facettes d’un défi merveilleux et constant. C’est un cheminement qui demande de la pratique, de l’humilité et une curiosité insatiable pour l’âme humaine. Chaque interaction est une occasion d’apprendre, de grandir et de renforcer ces liens précieux qui tissent le fil de nos vies. Alors, prêts à relever ce défi avec moi ?

Informations utiles à connaître

1. L’écoute active ne signifie pas simplement entendre les mots, mais aussi décoder les émotions, les silences et les intentions sous-jacentes. C’est une compétence qui se développe avec la pratique et la pleine conscience.

2. Le langage corporel représente une part considérable de notre communication. Apprendre à observer les expressions faciales, les gestes et la posture de l’autre peut révéler des informations précieuses et non exprimées verbalement.

3. Pour bâtir une relation de confiance solide, la transparence et le respect mutuel sont essentiels. Expliquez clairement les objectifs, les étapes et les choix, en adaptant votre langage à votre interlocuteur.

4. La motivation intrinsèque est le moteur le plus puissant du changement. Aidez l’autre à découvrir ses propres raisons profondes d’agir, plutôt que d’imposer vos solutions.

5. Face à la résistance ou aux hésitations, évitez tout jugement. Accueillez ces réactions comme des informations et reformulez pour montrer que vous avez compris, invitant ainsi à la co-construction de solutions adaptées.

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Important à retenir

En somme, la communication efficace est une danse complexe où chaque pas compte, qu’il soit verbal, non-verbal, ou qu’il s’agisse d’un silence éloquent. Elle repose sur l’écoute active, une empathie sincère et la capacité à créer un espace sécurisant et respectueux pour l’autre. Qu’il s’agisse d’allumer la motivation, de naviguer dans les eaux de la résistance ou d’adapter notre approche à l’ère numérique, la clé réside toujours dans notre humanité et notre désir authentique de comprendre et de connecter. C’est en cultivant ces compétences que nous enrichissons non seulement nos relations professionnelles, mais aussi notre vie personnelle, en faisant de chaque interaction une opportunité de croissance mutuelle. C’est un engagement constant, mais tellement gratifiant !

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: 1: Comment créer cette fameuse “connexion” avec un patient, surtout quand il semble réticent ou que la confiance n’est pas au rendez-vous ?
A1: Ah, la question à un million ! J’entends tellement souvent cette interrogation, et pour cause, c’est le point de départ de tout accompagnement réussi. Pour ma part, j’ai appris que la connexion, cette étincelle qui allume la confiance, ne se force pas, elle se construit, pierre après pierre. D’abord, il faut une écoute active, mais une vraie ! Pas juste hocher la tête, non. Il s’agit de se mettre totalement à la place de l’autre, de comprendre son cadre de référence, ses peurs, ses attentes, même celles qu’il n’exprime pas verbalement. Comme le disait si bien Carl

R: ogers, c’est cette “compréhension empathique” qui fait toute la différence. Je me souviens d’un patient, au début, très fermé. Chaque question était accueillie par un soupir.
J’ai alors changé mon approche : au lieu de chercher à “résoudre”, j’ai cherché à “valider”. “Je vois que cette situation est lourde pour vous”, “J’imagine que ce changement est difficile à accepter.” Ces petites phrases, qui ne jugent pas mais reconnaissent le ressenti, ont ouvert une brèche.
Petit à petit, il s’est senti compris, non pas jugé, et c’est là que la confiance a commencé à s’installer. L’empathie, ce n’est pas de la sympathie où l’on ressent la même chose, c’est la capacité à saisir l’expérience intérieure de l’autre tout en gardant une juste distance.
C’est un équilibre délicat, mais essentiel. Soyez vous-même, authentique, montrez un respect inconditionnel pour la personne face à vous. Cela ne signifie pas être toujours d’accord, mais accepter sa différence et ses résistances.
Cela demande de la pratique, croyez-moi, mais c’est incroyablement gratifiant quand on voit les barrières tomber. Q2: La télérééducation est devenue incontournable.
Comment maintenir l’engagement et la motivation du patient à distance, sans la présence physique réconfortante ? A2: C’est une excellente question qui, avec l’essor du numérique, est plus pertinente que jamais !
J’ai moi-même été confrontée à ce défi. On perd le contact visuel direct, la subtilité d’un geste, la chaleur d’une présence. Mais ce n’est pas une fatalité !
La clé, c’est de redoubler d’efforts sur certains aspects. Tout d’abord, la clarté des objectifs est primordiale. En télérééducation, le patient doit être plus autonome, donc il faut co-construire avec lui des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporellement définis) qu’il comprend parfaitement et qui ont du sens pour lui au quotidien.
Ensuite, misez sur la motivation intrinsèque ! Expliquez-lui concrètement les bénéfices de chaque exercice pour SON quotidien. Quand il voit le lien direct entre son effort et son amélioration, il est bien plus enclin à poursuivre.
Les vidéos explicatives personnalisées sont un outil fantastique pour ça. Fini les schémas papier parfois complexes, une bonne vidéo où l’on montre l’exercice, c’est comme si on était à côté de lui.
Et puis, l’encouragement ! Je ne le répéterai jamais assez. Même à distance, un message d’encouragement, un “Bravo pour cette étape franchie !”, ou la célébration des petites victoires, ça booste le moral comme rien d’autre.
Le suivi régulier de son observance via des outils numériques peut aussi le maintenir dans la course et nous donner des indicateurs précieux. La relation thérapeutique, même à distance, reste un élastique qui nous lie au patient : il faut s’assurer qu’il reste tendu, mais sans jamais le casser !
Q3: Comment adapter ma communication aux différentes personnalités ou aux situations complexes, par exemple avec un patient anxieux ou qui a des difficultés à s’exprimer ?
A3: C’est là qu’intervient toute la finesse de notre métier ! On ne communique pas de la même manière avec tout le monde, et c’est tant mieux. Chaque patient est un univers.
Face à l’anxiété, la douceur et la patience sont vos meilleurs alliés. Un patient anxieux a souvent besoin d’être rassuré, que ses craintes soient entendues et validées.
Utilisez des mots positifs, remplacez “ne vous inquiétez pas” par “rassurez-vous”, “ça ne va pas faire mal” par “je fais en sorte que ce soit confortable”.
Ces nuances peuvent apaiser considérablement l’esprit. Prenez le temps de reformuler ce qu’il vous dit pour lui montrer que vous avez bien compris et lui donner l’opportunité de préciser sa pensée.
C’est une technique que j’utilise énormément et qui renforce la compréhension mutuelle. Pour ceux qui ont du mal à s’exprimer, le langage non-verbal prend une importance capitale.
Votre posture, votre regard, un hochement de tête encourageant… Tout cela communique bien plus que les mots. Je me souviens d’une dame qui, à cause d’une maladie neurologique, avait énormément de mal à former des phrases.
En me penchant légèrement vers elle, en maintenant un contact visuel doux, et en lui laissant le temps de trouver ses mots, j’ai vu ses yeux s’éclairer.
Elle a compris que j’étais là, vraiment présente, et ça, c’est inestimable. Parfois, les techniques d’expression indirectes, comme l’utilisation de supports visuels ou même des activités d’expression (dessin, modelage), peuvent aider à débloquer la parole et permettre au patient de se raconter autrement.
Il s’agit vraiment d’une danse subtile, où l’on s’adapte au rythme et aux pas de l’autre, toujours avec bienveillance et une infinie créativité.