Chers amis passionnés de bien-être et de rééducation ! Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur et qui est au centre de toutes les réussites thérapeutiques : la gestion des objectifs en ergothérapie.

Vous savez, ce n’est pas toujours simple de naviguer dans le parcours de rétablissement, mais la manière dont un ergothérapeute définit et suit les objectifs de traitement peut vraiment transformer une vie.
J’ai eu l’occasion de voir de près comment des approches innovantes et une personnalisation poussée peuvent faire des miracles, redonnant espoir et autonomie à des personnes qui en avaient tant besoin.
C’est fascinant de voir comment chaque petit pas planifié mène à de grandes victoires. Préparez-vous à découvrir des cas concrets et des astuces pour une rééducation vraiment efficace et humaine.
Plongeons sans plus attendre dans les détails !
L’Art de Fixer des Objectifs Réalistes et Stimulants pour une Rééducation Réussie
Comprendre les Besoins Profonds de Chaque Personne
Ah, la première rencontre ! C’est un moment si crucial, n’est-ce pas ? Pour moi, c’est là que tout commence.
Avant même de penser “objectif”, je m’immerge dans l’univers de la personne que j’accompagne. Je ne parle pas juste de son diagnostic ou de sa limitation physique.
Non, je cherche à comprendre qui elle est vraiment : ses passions, ses rêves, ce qui la fait vibrer au quotidien, et même ses petites habitudes les plus anodides.
Vous savez, ce qui pour l’un est un détail insignifiant, peut être pour l’autre le moteur de toute sa rééducation. Une patiente, par exemple, me disait que son plus grand souhait était de pouvoir à nouveau tricoter pour ses petits-enfants.
Ce n’était pas juste un mouvement fin ; c’était un lien familial, une transmission d’amour. J’ai personnellement constaté que lorsque les objectifs sont ancrés dans ce qui a du sens pour l’individu, non seulement l’adhésion au traitement explose, mais la motivation reste au beau fixe même quand les progrès se font plus lents.
C’est un peu comme si l’on plantait une graine : si le terreau est riche de sens, la plante s’épanouira bien mieux. Et croyez-moi, chaque histoire est une nouvelle aventure humaine.
La Méthode SMART pour des Objectifs Concrets et Mesurables
Une fois que j’ai bien cerné le “pourquoi”, il est temps de passer au “comment”. Ici, la méthode SMART est mon alliée indéfectible. Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini – ces cinq critères, je les ai tellement utilisés que je pourrais les réciter en dormant !
Mais attention, l’appliquer ne signifie pas perdre le côté humain. Au contraire, c’est un cadre qui permet de transformer une aspiration floue (“Je veux aller mieux”) en un chemin clair et balisé (“Je vais être capable d’ouvrir seule le pot de confiture le matin d’ici trois semaines”).
J’ai vu trop de gens se décourager parce que leurs objectifs étaient trop vagues ou inaccessibles. En les rendant concrets, on crée de petites victoires quotidiennes.
Et ces petites victoires, qu’est-ce que ça booste le moral ! Je me souviens d’un jeune homme qui rêvait de remarcher sans canne. Ensemble, nous avons décomposé ce rêve en étapes : d’abord tenir debout 5 minutes, puis faire 10 mètres avec appui, et ainsi de suite.
Chaque étape validée était une source de fierté immense, non seulement pour lui, mais aussi pour toute sa famille et pour moi. Cela rend le parcours moins intimidant et beaucoup plus gratifiant.
Pourquoi la Personnalisation des Objectifs est Cruciale pour une Rééducation Efficace
Adapter le Parcours à l’Individu, et non l’Inverse
On entend souvent parler de protocoles standards, et ils ont leur utilité, bien sûr. Mais en ergothérapie, se contenter d’appliquer un “kit tout fait” serait passer à côté de l’essentiel.
Chaque personne est un monde, avec son histoire, ses défis uniques et ses aspirations particulières. Adapter le parcours signifie prendre en compte non seulement les capacités physiques ou cognitives résiduelles, mais aussi le contexte social, familial et professionnel.
J’ai eu l’occasion de travailler avec des personnes venant de milieux très différents. Pour l’une, l’objectif principal était de pouvoir se coiffer seule avant d’aller travailler.
Pour une autre, issue d’un milieu rural, c’était de pouvoir à nouveau s’occuper de son jardin. Vous imaginez bien que les exercices et les stratégies que nous avons mis en place étaient totalement différents !
C’est ce qui rend notre métier si fascinant et si riche humainement. C’est un peu comme un chef cuisinier qui adapte sa recette aux goûts et aux préférences de chaque convive, plutôt que de servir le même plat à tout le monde.
L’efficacité est décuplée quand le traitement résonne profondément avec la vie de la personne.
L’Impact de la Culture et du Mode de Vie sur le Traitement
Il est absolument impensable d’ignorer l’influence de la culture et du mode de vie sur la définition des objectifs. Ce qui est valorisé dans une culture peut l’être moins dans une autre, et cela impacte directement les activités que la personne souhaite retrouver ou acquérir.
J’ai par exemple travaillé avec une personne âgée d’origine maghrébine pour qui la préparation du thé à la menthe était un rituel social et familial d’une importance capitale.
Perdre la capacité à le faire était une source de grande tristesse. Mon rôle a été de l’aider à retrouver cette autonomie, en adaptant les ustensiles et les gestes.
Dans un autre contexte, pour un jeune parisien, l’objectif pourrait être de reprendre son vélo pour se déplacer en ville. Ces exemples, bien que différents, illustrent parfaitement comment la prise en compte de ces éléments culturels et sociaux est non seulement respectueuse, mais aussi essentielle pour que les objectifs soient pertinents et motivants.
C’est en quelque sorte, tisser le fil de la rééducation avec les couleurs de la vie de chacun.
Les Outils et Astuces pour un Suivi Efficace des Progrès
Journal de Bord et Applications Dédiées : Mes Alliés Quotidiens
Dans le tourbillon de la rééducation, il est facile de perdre le fil, de ne pas voir les petits pas qui, mis bout à bout, constituent d’énormes progrès.
C’est pourquoi j’encourage toujours l’utilisation d’un journal de bord, qu’il soit papier ou numérique. J’ai personnellement expérimenté avec mes patients la puissance de cet outil.
L’idée est simple : noter chaque jour les activités réalisées, les difficultés rencontrées, mais surtout les réussites, même minimes. “Aujourd’hui, j’ai réussi à tenir mon verre d’eau sans l’aide de personne pendant 10 secondes”, “J’ai marché cinq pas de plus que la veille”.
Ces petites notes deviennent de véritables preuves de progrès, surtout lors des jours de doute. Et puis, il y a toutes ces applications ! Certaines sont fantastiques pour suivre la progression motrice, la gestion de la douleur, ou même les rappels d’exercices.
Elles permettent d’avoir une vision globale et objective de l’évolution, et ça, c’est un moteur de motivation incroyable. Quand la personne voit concrètement le chemin parcouru, elle se sent plus forte et plus engagée.
Les Indicateurs Clés de Succès : Comment les Mesurer ?
Pour s’assurer que l’on avance dans la bonne direction, il faut pouvoir mesurer ! Mais pas n’importe comment. Les indicateurs clés de succès (KPI, pour Key Performance Indicators en anglais, un terme que l’on utilise de plus en plus) en ergothérapie sont aussi variés que les objectifs eux-mêmes.
Cela peut être le temps mis pour réaliser une tâche, le nombre de répétitions, la diminution de la douleur sur une échelle visuelle analogique, ou encore l’autonomie dans une activité spécifique comme l’habillage.
Ce que j’ai appris, c’est que la clarté de ces indicateurs est primordiale. Si on sait exactement ce qu’on mesure et comment, on peut ajuster le plan de traitement de manière beaucoup plus fine.
Pour un patient qui voulait retrouver sa dextérité pour la couture, nous avons mesuré le nombre de points réalisés en 5 minutes, en notant la qualité.
Au fur et à mesure, le nombre augmentait et la qualité s’améliorait. C’est un retour direct qui permet à la personne de se sentir activement impliquée dans son propre processus de guérison et de se rendre compte par elle-même de ses progrès.
Surmonter les Obstacles : Stratégies pour Maintenir la Motivation intacte
Petites Victoires, Grandes Célébrations : l’Importance du Renforcement Positif
Le chemin de la rééducation est rarement une ligne droite. Il y a des hauts, mais aussi des bas, des moments de frustration où l’on a envie de tout laisser tomber.
C’est dans ces instants que le renforcement positif prend toute sa valeur. Chaque petite victoire, aussi insignifiante puisse-t-elle paraître, doit être célébrée !
Je ne parle pas forcément de feux d’artifice, mais d’une reconnaissance sincère, d’un encouragement appuyé. “Bravo, vous avez réussi à tenir ce stylo plus longtemps aujourd’hui !” ou “Regardez le chemin que vous avez parcouru depuis le début, c’est formidable !”.
Ces mots, venant d’un thérapeute ou d’un proche, peuvent faire des miracles. J’ai eu une patiente qui, après des semaines d’efforts, a réussi à se servir un verre d’eau sans trembler.
C’était un objectif qu’elle pensait inatteignable. Nous avons marqué le coup en trinquant symboliquement avec un verre d’eau. Ce moment, gravé dans sa mémoire, lui a donné l’énergie de poursuivre ses efforts.
C’est une stratégie que j’applique systématiquement car elle nourrit l’estime de soi et donne le sentiment d’être capable, même face à l’adversité.
Gérer les Moments de Doute : Quand la Résilience Prend le Relais
Il serait irréaliste de penser que la motivation sera toujours au sommet. Les plateaux, les régressions temporaires, la fatigue, peuvent saper le moral et faire naître le doute.
C’est là qu’intervient la résilience, cette capacité incroyable à rebondir. En tant qu’ergothérapeute, mon rôle n’est pas seulement de proposer des exercices, mais aussi d’être un pilier émotionnel.
Écouter sans juger, valider les émotions de frustration ou de tristesse, et rappeler le “pourquoi” initial de la rééducation. Parfois, un simple ajustement de l’objectif, le rendre un peu moins ambitieux temporairement, peut suffire à relancer la dynamique.
J’ai un souvenir très net d’un patient, un jeune sportif, qui avait du mal à accepter sa nouvelle condition après un accident. Ses objectifs initiaux étaient trop élevés par rapport à sa réalité du moment, et il sombrait dans la déprime.
Nous avons pris le temps de discuter, de réajuster ses attentes et de trouver de nouvelles activités adaptées, ce qui lui a permis de retrouver un sens à sa vie et de reprendre goût à l’effort.
C’est dans ces moments de vulnérabilité que notre soutien est le plus précieux.
L’Importance de l’Entourage et du Soutien dans le Parcours de Rééducation
La Famille et les Amis : Des Partenaires Essentiels

Je l’ai toujours dit : la rééducation n’est pas une affaire solitaire. L’entourage joue un rôle absolument fondamental. La famille et les amis peuvent être des sources inestimables de motivation, de réconfort et même d’aide pratique.
Imaginez une personne qui rentre chez elle après une séance éprouvante : un mot gentil, un repas préparé avec amour, ou même simplement une présence attentive peut faire toute la différence.
J’ai souvent impliqué les proches dans le processus thérapeutique, leur expliquant les objectifs, les exercices à poursuivre à la maison, et les meilleures façons de soutenir sans surprotéger.
Une fois, j’ai travaillé avec la femme d’un patient pour adapter la cuisine afin qu’il puisse participer à nouveau à la préparation des repas. Cela a non seulement aidé le patient à retrouver son autonomie, mais a aussi renforcé leurs liens.
Le soutien de l’entourage crée un environnement sécurisant et encourageant, propice à la guérison et à l’épanouissement. C’est un peu comme une équipe de choc, où chacun a son rôle à jouer.
Les Groupes de Soutien : Un Partage d’Expériences Précieux
Au-delà du cercle intime, les groupes de soutien offrent une dimension unique et incroyablement bénéfique. Se retrouver avec des personnes qui traversent des expériences similaires, c’est se sentir compris, moins seul face à ses difficultés.
Le partage d’expériences, de trucs et astuces, et simplement le fait de pouvoir exprimer ses frustrations ou ses victoires sans jugement, sont des catalyseurs puissants pour la rééducation.
J’ai vu des personnes retrouver espoir et inspiration en écoutant les témoignages d’autres membres qui avaient déjà franchi certaines étapes. C’est une source d’émulation saine et positive.
Par exemple, un groupe de soutien pour les personnes ayant subi un AVC peut partager des stratégies pour gérer la fatigue, des adresses de magasins adaptés ou simplement des rires et des larmes partagés.
Ces moments de connexion humaine sont irremplaçables. Ils rappellent que malgré les défis, il y a toujours une communauté prête à vous accueillir et à vous soutenir.
Quand Réévaluer et Ajuster les Objectifs : Une Démarche Dynamique
L’Écoute Active et l’Observation Clinique : Des Piliers de l’Adaptation
Le parcours de rééducation est tout sauf statique. Ce qui est pertinent un jour peut ne plus l’être le lendemain, en raison de progrès inattendus, de difficultés nouvelles, ou simplement d’un changement dans la vie de la personne.
C’est pourquoi l’écoute active et l’observation clinique sont pour moi des outils essentiels. Je prends toujours le temps d’écouter ce que la personne me dit, entre les lignes, de capter ses ressentis, ses doutes, mais aussi ses nouvelles envies.
Et mes yeux sont constamment à l’affût des moindres signes, des adaptations spontanées, des changements de posture ou d’expression. Ces informations combinées sont cruciales pour savoir quand il est temps de réévaluer les objectifs.
Je me souviens d’une dame qui, après avoir atteint son objectif de pouvoir manger seule, m’a confié qu’elle rêvait maintenant de pouvoir écrire des lettres à sa famille.
Cet objectif, non prévu initialement, est devenu notre nouvelle priorité. C’est une danse constante entre ce qui est planifié et ce qui émerge au fil du temps.
Savoir Pivoter : Quand Changer de Cap Est la Meilleure Solution
Parfois, il faut savoir faire preuve de flexibilité et admettre qu’un objectif, même bien défini, n’est plus pertinent ou atteignable dans l’état actuel des choses.
Savoir pivoter, c’est-à-dire changer de direction ou d’approche, n’est pas un échec, mais une preuve d’intelligence et d’adaptabilité. J’ai appris au fil de mes expériences que s’accrocher coûte que coûte à un objectif irréalisable peut être contre-productif et décourageant.
Il est alors préférable de réajuster, de trouver un nouvel axe de travail qui corresponde mieux aux capacités et aux aspirations du moment. Cela peut signifier réduire l’ambition d’un objectif, le diviser en étapes plus petites, ou carrément en définir un nouveau.
L’important est de maintenir une dynamique positive et le sentiment de progresser. C’est un art de trouver le juste équilibre entre persévérance et souplesse.
La vie est pleine d’imprévus, et la rééducation doit s’adapter à eux, avec bienveillance et pragmatisme.
Témoignages et Cas Concrets : La Preuve par l’Exemple, Ça Parle Mieux !
Le Cas de Monsieur Dubois : Retrouver le Plaisir de Jardiner
Je vous ai parlé de la personnalisation, et voici un exemple qui illustre parfaitement mes propos. Monsieur Dubois, un homme d’une soixantaine d’années, avait toujours été un jardinier passionné.
Après un accident vasculaire cérébral, il avait perdu une grande partie de la motricité fine de sa main droite et l’équilibre. Son rêve ? Pouvoir à nouveau s’occuper de son potager, semer ses graines, et récolter ses légumes.
L’objectif était clair, mais le chemin semé d’embûches. Nous avons commencé par des exercices de renforcement de sa main, mais toujours en lien avec le jardinage : manipuler de petits objets qui ressemblaient à des graines, utiliser un petit transplantoir adapté.
Pour l’équilibre, nous avons travaillé sur des postures de jardinage, d’abord en position assise, puis debout avec appui. L’environnement a été adapté : un tabouret de jardin ergonomique, des outils avec des manches plus épais.
J’ai personnellement vu le sourire de Monsieur Dubois s’illuminer à chaque fois qu’il réussissait un petit geste qui le rapprochait de son jardin. Le jour où il a planté sa première tomate de l’année, c’était une victoire immense pour lui, et pour moi aussi !
Mademoiselle Dupont : Des Premiers Pas Vers l’Autonomie Urbaine
Un autre exemple qui me tient à cœur est celui de Mademoiselle Dupont, une jeune étudiante qui, suite à une maladie neurologique progressive, commençait à avoir des difficultés importantes à se déplacer et à se repérer dans sa vie parisienne.
Son objectif n’était pas seulement de marcher, mais de retrouver son autonomie pour ses trajets quotidiens : aller à l’université, faire ses courses, prendre les transports en commun.
Nous avons d’abord travaillé sur le renforcement musculaire et l’équilibre, mais très vite, nous avons intégré des situations concrètes. Nous avons utilisé des plans de métro, simulé des trajets dans le couloir de l’établissement, puis nous sommes sorties dans la rue, étape par étape.
Adapter son rythme, utiliser une canne discrètement, mais aussi apprendre à gérer la fatigue et l’anxiété dans la foule. Nous avons mis en place un système de repères visuels pour qu’elle puisse se sentir plus en sécurité.
Voir Mademoiselle Dupont reprendre confiance, retrouver le chemin de ses librairies préférées, et finalement, reprendre ses études avec un sentiment de liberté retrouvée, c’était la plus belle des récompenses.
Chaque personne est un défi, une histoire, et une source d’inspiration inépuisable.
| Critère | Approche Traditionnelle | Approche Personnalisée (selon mon expérience) |
|---|---|---|
| Orientation Principale | Correction du déficit fonctionnel | Amélioration de la participation aux activités significatives |
| Rôle du Patient | Récepteur d’instructions | Partenaire actif et décisionnaire |
| Définition des Objectifs | Basée sur des normes cliniques | Basée sur les valeurs, besoins et contextes individuels (méthode SMART intégrée) |
| Mesure des Progrès | Tests standardisés et scores | Observations fonctionnelles, auto-évaluation, indicateurs de satisfaction |
| Engagement et Motivation | Variable, peut décliner en cas de stagnation | Élevé, renforcé par le sens et les petites victoires célébrées |
| Adaptabilité du Plan | Rigide, moins de flexibilité | Dynamique, ajustements fréquents basés sur l’évolution et le ressenti |
Pour Conclure
Mes chers lecteurs, quelle aventure que celle de la rééducation ! J’espère sincèrement que ce partage d’expériences vous aura éclairés et, surtout, vous aura donné des pistes concrètes pour aborder la fixation d’objectifs avec plus de sérénité et d’efficacité.
Je suis toujours émerveillée par la force et la résilience dont font preuve les personnes que j’accompagne. Chaque parcours est unique, j’en suis témoin chaque jour, et c’est cette richesse humaine qui me pousse à toujours chercher les meilleures approches.
N’oubliez jamais que l’objectif ultime n’est pas seulement de “réparer” un corps ou un esprit, mais de retrouver un sens, une qualité de vie et la joie de faire ce qui compte vraiment pour soi.
Et ça, c’est une mission que je prends toujours très à cœur.
Informations Utiles à Connaître
1. Privilégiez les objectifs significatifs : Un objectif qui résonne avec vos valeurs profondes et vos passions sera toujours plus motivant. Pensez à ce qui vous ferait *réellement* plaisir de retrouver ou d’accomplir. L’aspect émotionnel est un moteur puissant et souvent sous-estimé dans le processus de rééducation. C’est ce petit quelque chose en plus qui vous fera vous lever le matin avec l’envie d’avancer.
2. Décomposez vos objectifs en petites étapes SMART : Un grand objectif peut paraître intimidant. En le divisant en micro-objectifs Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis, vous créerez une série de petites victoires. Chaque étape franchie est une dose de motivation et un boost pour votre confiance en vous. C’est comme gravir une montagne, marche après marche !
3. N’hésitez jamais à réévaluer et à ajuster : Votre parcours de rééducation est dynamique, tout comme la vie elle-même. Si un objectif devient trop difficile ou, au contraire, si vous faites des progrès fulgurants, discutez-en avec votre ergothérapeute. Savoir pivoter n’est pas un signe d’échec, mais de sagesse et d’adaptabilité. L’important est de rester aligné avec votre bien-être et vos capacités du moment.
4. Impliquez votre entourage : La famille et les amis sont des alliés précieux. Leur soutien, leurs encouragements et même leur aide pratique peuvent faire une énorme différence. Expliquez-leur vos objectifs, vos défis et la meilleure façon de vous épauler. Vous n’êtes pas seul dans cette aventure, et leur présence est un cadeau inestimable. C’est une force collective qui se met en marche !
5. Gardez une trace de vos progrès : Que ce soit via un carnet de bord, une application dédiée ou de simples notes, documenter vos avancées est crucial. Relire vos victoires, même minimes, vous rappellera le chemin parcouru lors des jours de doute. C’est une preuve tangible de votre persévérance et un formidable outil pour maintenir votre motivation. Votre journal de bord deviendra votre meilleur allié !
Points Clés à Retenir
En résumé, une rééducation réussie repose sur une approche profondément humaine et personnalisée de la fixation d’objectifs. Il ne s’agit pas seulement de suivre un protocole, mais de comprendre la personne dans sa globalité, ses désirs les plus profonds et son environnement de vie.
Utiliser la méthode SMART offre un cadre concret, tandis que le suivi régulier et l’adaptation des objectifs garantissent une progression constante. Le soutien de l’entourage et la capacité à célébrer chaque petite victoire sont des piliers essentiels pour maintenir la motivation et la résilience face aux obstacles.
C’est en cultivant cette vision holistique et bienveillante que nous, en tant qu’ergothérapeutes et accompagnants, pouvons véritablement faire la différence et aider chacun à retrouver une vie pleine de sens et d’autonomie.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: Qu’est-ce que la gestion des objectifs en ergothérapie, et pourquoi est-elle si cruciale pour ma rééducation ?
A1: Ah, la question clé ! Pour moi, la gestion des objectifs en ergothérapie, c’est un peu la feuille de route personnalisée de votre chemin vers le bien-être. Ce n’est pas juste une liste de choses à faire, loin de là ! C’est un processus dynamique où l’ergothérapeute et vous travaillez main dans la main pour définir des étapes concrètes, mesurables, atteignables, pertinentes et temporellement définies – on parle souvent d’objectifs « SMA
R: T ». Mais au-delà de la théorie, ce que j’ai constaté sur le terrain, c’est que la personnalisation est le secret. Chaque personne est unique, avec ses propres défis, ses propres rêves.
Un objectif bien géré prend en compte vos envies profondes, ce qui a du sens pour vous dans votre quotidien. Sans cette boussole, la rééducation peut parfois sembler longue et démotivante.
Avec des objectifs clairs et significatifs, chaque petite victoire devient une source d’énergie incroyable, un vrai coup de boost qui vous pousse à aller plus loin.
C’est ce qui transforme une tâche difficile en un pas vers une plus grande autonomie et une meilleure qualité de vie. Q2: Comment un ergothérapeute s’y prend-il pour personnaliser ces objectifs, surtout quand les défis semblent immenses ?
A2: Excellente question qui touche au cœur de l’approche humaine en ergothérapie ! J’ai vu tellement de situations où les gens arrivaient avec un sentiment d’impouvoir, pensant que certains objectifs étaient inatteignables.
Mais un bon ergothérapeute, et c’est ce que je trouve si inspirant, ne se contente pas de regarder le handicap ou la difficulté. Il regarde la personne dans son ensemble.
Concrètement, la personnalisation commence par une écoute attentive, une vraie discussion sur ce qui compte vraiment pour vous dans votre vie de tous les jours.
C’est comprendre vos habitudes, vos passions, ce qui vous fait vibrer. Par exemple, si votre but est de pouvoir à nouveau jardiner, l’ergothérapeute ne va pas juste vous dire de « soulever un pot ».
Il va évaluer précisément ce qui bloque – est-ce la force, l’équilibre, la douleur ? – puis proposer des adaptations d’outils, des techniques spécifiques, ou même des exercices pour renforcer les muscles précis.
Il peut s’agir de trouver des solutions créatives, comme l’utilisation d’un tabouret de jardin ergonomique ou la modification de l’aménagement de votre espace.
C’est une démarche collaborative, un véritable partenariat où on cherche ensemble les solutions les plus adaptées à votre réalité, en se basant sur de petites victoires réalistes pour bâtir de grands succès.
Q3: Pouvez-vous partager des exemples concrets de « petits pas » qui ont mené à de grandes victoires pour des patients ? A3: Absolument ! C’est ce qui me passionne le plus dans ce domaine, de voir ces transformations.
Je me souviens d’une dame, suite à un AVC, qui ne parvenait plus à tenir une tasse sans la faire trembler. Son rêve ? Boire son café du matin seule, tranquillement.
Au début, ça semblait un Everest. L’ergothérapeute a commencé par des exercices de renforcement de la préhension avec des objets légers, puis l’utilisation d’une tasse à deux anses, puis avec un revêtement antidérapant.
Petit à petit, avec une persévérance incroyable et des ajustements constants, cette dame a réussi non seulement à boire son café, mais aussi à préparer ses repas simples !
Chaque petite étape, comme réussir à attraper une éponge ou à tourner une clé, a été célébrée. Un autre exemple est celui d’un jeune homme après un accident de moto.
Son objectif était de reprendre son autonomie pour ses déplacements quotidiens. Au lieu de se focaliser immédiatement sur la conduite, on a travaillé sur des objectifs plus petits : se transférer du lit au fauteuil sans aide, puis gérer son fauteuil roulant manuel dans des espaces restreints, ensuite apprendre à monter un trottoir.
Chaque fois qu’il franchissait une de ces étapes, son sourire s’illuminait et sa confiance grandissait. Ces « petits pas » ne sont pas juste des exercices ; ce sont des moments de reconquête, des parcelles de vie retrouvées qui, mises bout à bout, construisent une autonomie et une qualité de vie inestimables.
C’est ça, la magie d’une gestion des objectifs bien menée !






